Le verger pédagogique de La Broque a été inauguré récemment. Aboutissement d’un parcours pugnace. « Si l’on m’apprenait que la fin du monde est pour demain, je planterais quand même un pommier ».Cette citation attribuée à Martin Luther, reprise par Mario Pierrevelcin, représentant de l’École d’horticulture et de paysages de Roville-aux-Chênes, partenaire de l’opération, lors de l’inauguration du verger école des arboriculteurs, donne d’emblée l’état d’esprit de ceux qui ont eu l’idée de ce projet et qui l’ont accompagné jusqu’à sa réalisation.

Idée vieille de 10 ans, travaux en un temps record

Loin des plaisirs futiles et fugaces à la mode de nos jours, planter, tailler et entretenir un arbre font appel à des notions d’écologie, d’aménagement du territoire, de préservation de la nature et de sa biodiversité, mais aussi d’abnégation et d’héritage, qui caractérisent les arboriculteurs passionnés, parce que les arbres survivent la plupart du temps à ceux qui les ont plantés…

Jean-Bernard Pannekoecke, maire de La Broque et également vice-président de la communauté de communes de la vallée de la Bruche, également partenaire du dossier, a résumé le long processus qui a abouti à la création du verger : « La commune a mis à disposition le site en mars 1987, ce qui a permis la construction de l’atelier de jus de pommes, inauguré en 1989. Cet équipement et le fort engagement des bénévoles de l’association ont un rayonnement important sur le territoire de la Bruche en ce qui concerne la plantation d’arbres fruitiers à vocation familiale, les paysages, le cadre de vie des habitants et, de fait, l’économie locale. En 2012, le projet d’un verger pédagogique pour tous, aux abords de l’atelier, a été vu d’un très bon œil par la municipalité. »